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Que la vie est douce à l’ombre des palmes

« À l’origine de toutes ces nouvelles, l’Égypte nous invite à un voyage dans le temps et dans l’espace, qui nous entraîne d’une oasis mystérieuse jusqu’aux chambres secrètes de la Grande Pyramide. »
Christian Jacq

Après ses épopées romanesques comme Ramsès, La Pierre de Lumière ou Les Mystères d’Osiris, Christian Jacq nous offre ici, pour la première fois, un éventail d’histoires étranges et mystérieuses.

Fables poétiques, contes satiriques ou histoires à suspense, ces nouvelles ont toutes en commun un don fulgurant du raccourci, l’extraordinaire connaissance qu’a l’auteur de l’Égypte ancienne et de l’Égypte d’aujourd’hui, et enfin ce goût pour l’étrange qui côtoie le réel de nos existences.

Et qu’ils soient bergers ou puissants, artistes ou aventuriers, les héros de ces récits nous entraînent avec bonheur dans une dépaysante et séduisante rêverie, nous invitant, par-delà le temps et l’espace, à réfléchir au sens de nos vies…

Interview de l’auteur

On vous connaissait auteur de grandes épopées romanesques — Ramsès, La Pierre de Lumière, La Reine Liberté, Les Mystères d’Osiris… —, d’où vous vient ce goût pour la nouvelle ?

Il existe des thèmes qui correspondent au cadre de la nouvelle, qu’elle soit brève — une simple page — ou assez longue. Si l’on peut comparer les grandes épopées romanesques à des opéras en plusieurs actes, les nouvelles correspondent à des sonates ou à des lieder. Comme je voulais traiter un certain nombre de thèmes, voilà plusieurs années que j’écris des nouvelles au fil de l’inspiration, et le moment est venu où je tenais à les rassembler.

Prenons par exemple la première nouvelle, qui donne son titre à ce recueil : un prospecteur au sommet de la réussite cherche à l’autre bout de la terre une oasis pour y construire un espace résidentiel luxueux… Là, en plein désert, il fait une découverte qui change sa vie. Laquelle ?

Cette nouvelle, qui donne le titre à l’ensemble du recueil, est une interrogation sur ce que nous nommons « la réalité ». Aujourd’hui, nos dieux se nomment science, technologie, progrès, etc. Ce ne fut pas toujours le cas, et, lorsqu’on a eu la chance de connaître de multiples cultures, on s’aperçoit que la frontière entre le réel et l’invisible est peut-être moins figée qu’on le croit.

Mon chercheur de lieux paradisiaques pour touristes fortunés effectue sa dernière mission avant de prendre sa retraite. Il découvre l’oasis idéale, sans s’apercevoir qu’elle se situe à la lisière de l’ici-bas et de l’au-delà. Le monde va-t-il l’envahir ou bien est-elle magiquement protégée ?

Dans Le Royaume des femmes, un général intègre se sacrifie et même trahit les siens, mais pour qui ?

Le Royaume des femmes est une nouvelle inspirée d’un texte de l’Egypte tardive, datant d’une époque où l’envahisseur grec supprime tous les droits que les anciens Égyptiens avaient accordés aux femmes. Elles pouvaient être chef d’Etat, grande prêtresse, supérieure des médecins ou diriger une entreprise. Sous domination grecque, la femme fut réduite au rang de mineure, totalement soumise aux décisions de son mari. Quelques-unes refusèrent ce joug et formèrent un royaume que le pouvoir en place décida de détruire. Mais un général, certain de les vaincre sans difficultés, fut terrassé. Cette défaite lui permit de rencontrer la reine des femmes, dont il tomba amoureux. Alors il comprit que, par n’importe quel moyen, il devait les sauver et leur permettre de préserver leur liberté. En se sacrifiant, il ouvrait l’avenir.

Dans La Déesse dans l’arbre, le héros est un jeune garçon, Padi, orphelin et solitaire, jusqu’à ce qu’il rencontre une surprenante déesse qui va bouleverser son existence… Dites-nous comment ?

La Déesse dans l’arbre est une nouvelle consacrée à la déesse Nout, la femme cosmique en laquelle, selon les anciens Egyptiens, s’incarnait le ciel. Elle se manifestait notamment sous la forme d’un sycomore, planté à la lisière des cultures, au seuil du désert. Lorsque le défunt était déclaré « juste de voix », il pouvait voir la déesse dans l’arbre, qui lui offrait les nourritures célestes indispensables à son perpétuel voyage sur les beaux chemins de l’autre monde.

Mais peut-être, de son vivant, un regard pur pouvait-il la découvrir…

Sans vouloir déflorer l’ensemble de ces vingt-trois nouvelles, parlons de l’une de celles qui se rapprochent le plus de vos célèbres romans, Djédi le magicien : Hor, le fils aîné de Khéops, doit élucider pour son père un mystère. Comment va-t-il s’y prendre ?

Djédi le magicien s’inspire de l’un des plus anciens textes littéraires de l’ancienne Egypte. Le célèbre pharaon Khéops s’interroge sur la manière de construire sa grande pyramide, dont le véritable secret consiste dans le nombre et la disposition des chambres de Thot, le dieu de la connaissance et des sciences sacrées, à savoir l’alchimie, la magie, la géométrie et l’astrologie. Sans elles, toute construction durable est impossible… Aussi doit-il faire appel au plus qualifié des magiciens, Djédi, âgé de cent dix ans et toujours bon vivant !

En tant qu’égyptologue, je suis étonné de constater que l’on ne mette pas en relation l’architecture de la grande pyramide — ce texte bien connu des spécialistes, et la symbolique des éléments qui permet de déchiffrer quelques-uns des secrets de cet extraordinaire monument. Dans cette nouvelle, je propose au lecteur d’assister à sa construction en fonction de ces données, en pénétrant dans l’esprit du maître d’œuvre.

Et cette splendide histoire intitulée Le Dernier Singe, racontez-la-nous…

Avant la fin de ce siècle, selon de nombreux spécialistes, de multiples espèces animales auront complètement disparu. J’anticipe un peu en annonçant l’extinction de nos proches cousins, les singes. Le monde entier tombe d’accord sur une évidence : cette planète est destinée à l’homme, et à l’homme seulement. L’animal représentant un danger sanitaire, il convient de l’exterminer. Et c’est alors qu’à la surprise des institutions internationales, il subsisterait un dernier singe dans un coin perdu du Soudan. Deux spécialistes sont donc envoyés pour le tuer et purifier ainsi l’atmosphère. Pourtant endurci, l’un des deux se prend à douter : et s’il fallait sauver le dernier singe, par respect pour l’humanité ?

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la presse en parle

« Ces textes sur l’Egypte éternelle se savourent, et montrent comment l’auteur est un virtuose de l’idée et du verbe. »
Pourtours

« Un véritable enchantement ! »
Nous deux

« Un moment d’évasion et de rêve à savourer »
Ici Paris

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