Interview de l’auteur
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L’Ariège comme cadre de cette nouvelle enquête
Ressemblances entre l’auteur et le personnage de Martin Servaz
Votre thriller commence par une scène hallucinante, au sens propre du terme : une forme qui surgit de la forêt, qui pourrait être un cerf mais qui a les yeux d’un humain… Est-ce une manière, dans cette nouvelle histoire, de donner toute sa part au mystère ?
Ce prologue, pour tout dire, est fidèle à ce que j’aime faire quand je commence une histoire, c’est une sorte de rituel, de liturgie : une scène qui d’emblée saisit le lecteur à la gorge, le plonge la tête la première dans quelque chose d’à la fois très angoissant et très mystérieux, une façon de lui faire comprendre que ça va secouer, que je ne vais pas lui laisser le temps de souffler, une façon de lui dire : « Accroche-toi, c’est parti pour le grand huit émotionnel. »
Jamais, sans doute, vous n’avez autant mis en scène les dérives de l’époque, du discrédit de l’autorité − et de la police en particulier − au repli identitaire, du complotisme au racisme ordinaire. L’époque vous inquiète-elle à ce point ?
C’était une tendance déjà amorcée avec M, le bord de l’abîme et La Vallée : de plus en plus, j’ai envie de parler de l’époque, de la société dans laquelle on vit, et surtout de ses dérives, des grands périls qui la menacent, mais d’une manière aussi palpitante et addictive que possible. Ce qui m’inquiète, c’est que nous sommes à un an d’une échéance électorale et que la société n’a jamais été aussi divisée, déchirée, violente… On est entrés dans une culture de l’affrontement systémique. Des franges de plus en plus importantes de la population ne croient plus à rien, n’ont plus de repères. Elles sombrent dans le complotisme, la haine de l’autre, le dégagisme… Il y a aussi la question de la relation entre la police et le système judicaire, et même celle de la relation entre la démocratie et le système judiciaire. Il y a les tentatives de la part de groupes criminels de faire de ce pays un narco-État – avec toutes les violences et la corruption que ça suppose : rien qu’à Toulouse, il y a eu trente-deux règlements de comptes mortels en deux ans. Et puis, il y a la question du racisme. Peut-on dire oui ou non que la police, la société française sont racistes ? À toutes ces questions, je n’apporte pas de réponse définitive mais des éléments d’analyse concrets : des faits, des réalités – parfois sidérantes –, des données réelles, des témoignages qui le sont tout autant. Ces temps-ci, chaque fois que j’allume la télé, je tombe sur une info qui fait écho à ce qui se passe dans le roman, c’est incroyable ! J’intègre bien sûr tout ça à une histoire que j’espère passionnante. Mais, de ce point de vue-là , je ne m’inquiète pas trop : je ne pense pas qu’on s’ennuie en lisant La Chasse.
Dans cette enquête, Servaz joue autant son honneur que sa peau. Va-t-on assister à des règlements de comptes dans son propre milieu ?
Oui. Et, plus globalement, c’est un des grands thèmes du livre : l’état de la police aujourd’hui. On sait tous que les forces de l’ordre sont à bout, épuisées, dépassées par les défis qui se présentent, par l’ampleur colossale de la tâche, par le manque de moyens, déprimées aussi, parfois même suicidaires. Et Servaz va être amené à enquêter sur ses collègues. C’est le meilleur moyen de se faire des ennemis au sein de la maison, alors que tout le monde est déjà à cran. Comme il le dit lui-même : « Quoi qu’il arrive, cette enquête va nous péter à la gueule. » Qu’il incrimine des policiers ou qu’il les innocente, il se fera des ennemis, dans un camp ou dans l’autre et peut-être bien dans les deux…
Sans tout dévoiler de l’intrigue, le thème du justicier est omniprésent dans votre roman. Est-ce le reflet de ce que vous observez dans la vie réelle ?
On voit bien que la justice elle-même est impuissante face à certains phénomènes : la délinquance des mineurs (dont il est beaucoup question dans le livre) par exemple, la mainmise des trafiquants sur certains quartiers, la corruption, etc. Dans ces conditions, la tentation va être grande pour certains de faire justice eux-mêmes ou de renverser des gouvernements pourtant démocratiquement élus. Que ce soit dans la population, dans la police, parmi les juges ou bien dans l’armée : il est aussi question dans le livre de certaines opérations de l’armée française en Afrique. Que des groupes secrets, clandestins, se forment un jour pour pallier la faiblesse des institutions en matière de sécurité et de justice, c’est presque une évidence, ça nous pend au nez : alors que j’allais à la pêche aux infos, j’ai appris avec stupeur que certains se préparent déjà , se réunissent et s’arment pour le jour où ça va péter. Et je ne parle pas de quelques survivalistes farfelus…
Vous venez de dire qu’on est entrés dans une culture de l’affrontement systémique. Vous pensez vraiment que la société française est de plus en plus violente ?
Le nombre d’homicides est passé de 914 en 2014 à 1 219 en 2019, quant aux tentatives d’homicides elles sont passées de 1 175 en 2000 à presque 3 000 en 2019 ! Et tout le monde sait que l’année 2020, avec les confinements et les couvre-feux, a fait exploser les violences domestiques, les règlements de comptes, les bagarres mortelles. Le taux d’homicide est deux fois plus élevé dans ce pays qu’il ne l’est chez nos voisins allemand, espagnol et même italien – n’en déplaise à la série Gomorra.
On connaît le soin que vous mettez à installer votre histoire dans une géographie précise. Pourquoi cette exigence ? Et comment définiriez-vous votre univers, vous qui semblez autant aimer l’architecture que les grands espaces ?
De fait, depuis l’enfance et la préadolescence, j’aime les fictions qui comportent une carte et un territoire. Quand j’avais entre dix et douze ans, c’était L’Île au trésor, L’Île mystérieuse, plus tard la Terre du Milieu… Mon premier roman, Glacé, était ancré dans un territoire certes imaginaire mais très précisément défini et dessiné dans mon esprit – à l’époque j’ai d’ailleurs failli joindre une carte, je l’ai finalement fait plus tard, avec celle de Glass Island au début d’Une Putain d’histoire – et c’était la même chose dans mon roman précédent, La Vallée : les alentours d’Aiguesvives y sont assez précisément décrits. Ici, c’est un peu moins le cas : j’ai choisi l’Ariège, un département d’une beauté terrassante mais très peu peuplé (songez que la plus grande ville du département compte à peine 15 000 habitants) ; ça se passe aussi beaucoup à Toulouse, dans le centre et dans les quartiers populaires de l’ouest de la ville. Toulouse dont j’aime l’architecture – il y a de remarquables hôtels particuliers : la description du portail des Lantenois m’a été inspirée par celui de l’hôtel Molinier, réalisé en 1556, et leur cour intérieure par l’hôtel de Brucelles et l’hôtel de Bernuy, aujourd’hui collège Pierre-de-Fermat. J’ai une écriture assez visuelle, cinématographique : j’ai toujours besoin d’un décor, d’une géographie pour avancer. J’aime soigner les détails, les avoir en tête même s’ils n’apparaissent pas dans le livre : j’ai coutume de dire qu’un roman est un iceberg ; il y a la partie émergée, ce que lit le lecteur, et la partie immergée – celle que le lecteur ne voit pas mais qui est là et que l’auteur connaît. J’ai aussi l’habitude de dire que je suis à la fois le metteur en scène, le directeur de la photo, le décorateur, le producteur, et que j’ai un budget illimité, ça aide…
Dans La Chasse, il y a un personnage qui se détache immédiatement, c’est Esther Kopelman, la journaliste à La Garonne, ce journal qui ressemble un peu à La Dépêche du Midi.
Esther Kopelman, c’est un personnage que j’ai adoré faire vivre – et je pense qu’on la reverra. C’est une synthèse de plusieurs personnes que j’ai connues, avec une touche finale d’imagination car, comme le dit Nabokov, tout travail littéraire est d’abord création d’un monde nouveau. Elle a un fichu caractère, elle fume comme un pompier et, physiquement, elle est une sorte de Nougaro au féminin : un petit taureau. De lui, elle a aussi la gouaille et elle « aime la castagne », pour faire modestement écho à cet immense poète. Elle est effectivement journaliste d’enquête à La Garonne, un journal installé dans des locaux beaucoup plus petits que ceux de La Dépêche, que j’ai eu la chance de visiter. Je signale, même si ça n’a rien à voir, qu’il a vraiment existé un journal baptisé La Garonne à Toulouse, entre 1938 et 1944. Esther, c’est une fouineuse hors pair, une travailleuse acharnée, qui ne supporte ni le dilettantisme ni les approximations. On voit bien qu’à l’heure d’Internet et de l’info instantanée et non vérifiée, la presse continue d’avoir – a peut-être plus que jamais – un rôle de contre-pouvoir et de pare-feu à exercer, un rôle essentiel dans l’établissement d’une information sérieuse, étayée, dans l’analyse et dans la recherche de la vérité. Mark Twain disait déjà qu’un « mensonge a le temps de faire le tour de la Terre le temps que la vérité mette ses chaussures ». Aujourd’hui, à l’heure des réseaux sociaux, du complotisme et des fake news, cette affirmation est encore plus vraie et on a plus que jamais besoin d’une presse d’investigation et d’opinion solide, de journalistes ayant l’expérience et la formation requises pour distinguer le vrai du faux, pour tracer un chemin de lumière dans le maquis des contre-vérités. Tout comme on a plus que jamais besoin de cet esprit du roman qui est à l’opposé de la simplification partout à l’œuvre, qui ne réduit pas les choses à un aspect trop primaire, mais qui respecte au contraire la vie, le caractère des personnages dans toute leur complexité.
Un mot, peut-être, de Martin Servaz, ce familier de milliers de lecteurs qui prend de l’âge comme tout le monde mais semble aussi gagner en sérénité. L’écrivain, lui aussi, évolue-t-il dans son écriture, ses choix, son quotidien d’auteur ?
Vous voulez dire : qui prend de l’âge comme l’auteur ? Ben oui, je viens d’avoir soixante ans, Martin en a huit de moins, il en avait quarante dans Glacé, quand l’aventure a commencé… Forcément, il change. Le grand changement depuis La Vallée, c’est qu’il n’est plus ce loup solitaire et efflanqué : il a désormais une compagne, Léa, qui est pédiatre au pôle enfants d’un hôpital toulousain, et qui lui apporte force et équilibre, car c’est une personne équilibrée, forte, intelligente, empathique. Mais, évidemment, dans le roman, les choses ne vont pas se passer comme prévu. Là aussi, la situation va dégénérer. Et puis, il y a Gustav, son fils, qu’Hirtmann lui a confié dans Nuit, et qui grandit. Quant à l’auteur, je n’aime pas trop parler de moi. Dans les salons et les festivals, les lecteurs me demandent toujours comment va Servaz, pas comment je vais. Et ça me fait énormément plaisir. Car je constate qu’ils le voient comme une personne vivante, non comme un personnage de papier. Quelle plus belle récompense pour celui qui a créé un personnage que de le voir prendre vie, lui échapper et entrer dans l’existence de ses lecteurs, leur devenir familier ? Sans doute parce qu’ils se reconnaissent en lui, parce qu’il n’est pas un cliché ou un simple faire-valoir de l’intrigue, mais quelqu’un de plus complexe qui pourrait être un ami, un cousin, un oncle, un voisin, un proche… Il n’y a rien de plus gratifiant. Pour parler de moi, disons que oui, mes routines ont quelque peu changé, je doute moins, je suis plus efficace, plus direct, plus sûr de moi, mais j’écris toujours sept jours sur sept.
Avec votre précédent roman, La Vallée, vous êtes entré dans le club très sélect des dix écrivains français les plus lus. Le vivez-vous comme une récompense ? Un accomplissement ?
Frédéric Soulié, ça vous dit quelque chose ? Ce gars était en son temps plus célèbre que Balzac et Dumas… Et Georges William MacArthur Reynolds, l’écrivain le plus populaire de son époque, qui vendait plus de livres que Dickens ? Et Victor Margueritte, auteur de La Garçonne, énorme succès de 1922, adapté quatre fois au cinéma puis à la télé ? Tous oubliés… Tout le monde a des rêves. Le mien était de vivre de ma plume, c’est chose faite. Et ce dont je n’aurais jamais osé rêver, c’est d’être lu dans le monde entier, d’avoir des lecteurs sur les cinq continents. Ce dont je rêve aujourd’hui, c’est de pouvoir aller de nouveau à leur rencontre : de Wroclaw à MedellÃn, de Prague au Cap, de Madrid à Mar del Plata, de Francfort à Bratislava, comme je le faisais avant. Le reste, ma foi…
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la presse en parle
« Affûté comme jamais, Bernard Minier montre un pays au bord de l’implosion, des territoires plus contrôlés par les forces de l’ordre, des extrémistes qui tentent d’en profiter. Efficace et bien huilé, ce thriller, comme le précédent, devrait logiquement inspirer les scénaristes ! »
Bruno Corty, Le Figaro Littéraire
« Une enquête aux multiples rebondissements qui se concentre sur quelques jours, une écriture simple et rythmée, de multiples références culturelles et des personnages complexes, emplis de doutes et de failles. (…) La Chasse est plus politique que les autres romans de l’auteur. C’est aussi le plus abouti du natif de Béziers. »
Abel Mestre, Le Monde des livres
« Avec ce dernier thriller, l’écrivain confirme ses ambitions de déplacer le curseur vers le roman noir, de société. Bien sûr, son polar reste terriblement efficace et se lit d’une traite mais, dès les premières pages, il nous plonge dans les dérives de notre époque. »
Sandrine Bajos, Le Parisien
« Un prologue hallucinant (…), une équipe d’enquêteurs qu’on retrouve avec plaisir derrière son héros, Martin Servaz, plongé une fois encore dans une enquête tortueuse mêlant petits délinquants, anciens militaires et policiers ripoux, au cours d’une chasse à l’homme où gibiers et assassins masqués se plaisent à brouiller les pistes d’un jeu mortel. Avec en toile de fond, ces paysages oppressants, ces ambiances lourdes et confinées qu’affectionne Bernard Minier. »
Fabrice Drouzy, Libération
« Comme d’habitude chez Minier, la tension monte et les personnages secondaires pimentent le récit. Un roman (à l’humour) noir, à lire en attendant l’ouverture de la chasse. »
Louis-Henri de La Rochefoucauld, L’Express
« Accrochez-vous : ici, tout le monde est à la fois chasseur et chassé. »
Hubert Artus, Le Parisien Week-end
« Un polar social et moderne, mené avec brio. (…) Ce nouveau livre confirme que la densité romanesque de Bernard Minier repose aussi sur la profondeur sociale de son propos. »
Le Parisien week-end
« Une ambiance tendue pour un polar captivant ! »
Clémence Roux, Marie France
« Une nouvelle enquête du commandant Servaz. Glaçante. »
Jean-Christian Hay, Gala
« Impossible à lâcher une fois commencé »
Amélie Cordonnier, Femme Actuelle
« Bernard Minier nous plonge dans une enquête sombre et angoissante, sous les feux de l’actualité. (…) L’ambiance est tendue et le polar impossible à lâcher ! »
Clémence Roux, ELLE Supplément
« Solide et efficace, le nouveau volet des enquêtes du commandant Martin Servaz ravira les amateurs du genre. »
Baptiste Liger, LIRE
« Un livre qui réussit à la fois le pari du plaisir, de l’intelligence et de la nuance »
Augustin Trapenard – Boomerang, France Inter
« Bernard Minier s’est définitivement imposé comme l’un des géants du genre en France avec son enquêteur fétiche, le commandant Servaz qui va avoir fort à faire une nouvelle fois dans La Chasse. (…) Passionnant ! Une nouvelle fois une grande réussite ! »
Bernard Lehut – Les livres ont la parole, RTL
« [Bernard Minier] nous embarqu[e] dans chaque histoire de [ses] romans incorruptibles mais surtout indispensables. »
Hélène Mannarino – Culture Médias, Europe 1
« Un livre qui s’ouvre avec une bonne claque pour les lecteurs, comme tous les bons thrillers. »
Nicolas Carreau – La Voix est livre, Europe 1
« Un thriller qui tient toutes ses promesses puisqu’il vous tient en haleine de la première à la dernière page. »
Anne Fulda – L’Heure des livres, CNews
« Quand on commence un de ses livres, on ne le lâche plus. »
BFM
« L’auteur s’empare des débats sociétaux actuels pour livrer un récit rythmé. »
CNews
« Un petit bijou littéraire (…) de l’un des maîtres du polar »
Kareen Guiock – Le 12:45, M6
« Encore une enquête brûlante pour le commandant Martin Servaz et son groupe. (…) Ce neuvième roman de Bernard Minier, l’un des maîtres du thriller les plus lus en France, est une nouvelle fois rondement mené. »
Matthieu Marin, Ouest-France
« Une fois de plus la fiction de l’auteur est plus vraie que nature »
Virgin Radio Colmar
« Pour ce neuvième roman, revoici le commandant Servaz, auquel on s’attache de plus en plus. (…) Manipulations, meurtres, règlements de compte sont au programme de ce thriller fichtrement bien pensé et écrit. »
Alain Maestracci, Nice Matin
« Attention, La Chasse est une fiction qui vous plongera plus que jamais dans la réalité. »
Christelle Ben, La Voix du Nord
« Le nouveau roman glaçant de Bernard Minier »
Florence Pitard, Ouest-France
« Dès les premières lignes, la scène d’ouverture pose les jalons d’un récit qui s’annonce haletant… »
Hugo Charpentier, France Bleu
« Montée en tension éprouvante dans le pays et pour Servaz ; plongée dans une enquête qui relèvera aussi du sauvetage intime »
Christelle Ben, La Voix du Nord
« Un thriller coup de poing. »
Ouest France
 « Bernard Minier frappe un grand coup en mixant une formidable intrigue policière, un télescopage de l’actualité et des questions de société. Un coup de maître et un retour dans des Pyrénées ensanglantées pour son personnage fétiche. »
Sébastien Dubos, Midi le magazine
« La première scène du neuvième roman de Bernard Minier, La Chasse, plonge directement le lecteur dans l’ambiance. Celle du mystère. »
Lionel Lasserre, La Dépêche du Midi
«Le thriller dévide son intrigue, le suspense flirte avec l’ébullition, les pages de La Chasse se tournent sans effort. […] l’écrivain accentue cette fois la tonalité sociologique, politique, de son ouvrage. (…) Le tableau est angoissant. Minier le peint très bien. »
Pascale Zimmermann, La Tribune de Genève
« Un nouveau thriller signé Minier aussi passionnant et remarquablement construit que les précédents. Un pur régal ! »
Florence Dalmas, Le Dauphiné libéré
« Avec le brio, une inspiration tonique et une tension constante qui font sa marque, [Bernard Minier] remet en selle Martin Servaz son personnage récurrent commandant à la police judiciaire toulousaine. »
Pascal Alquier, La Dépêche du Midi
« Le portrait de notre société à la dérive, qui sombre dans la violence avec une police impuissante, empêchée d’agir, est vraiment impitoyable. Les magistrats y sont férocement étrillés, les fractures sociales et les haines qu’elles entraînent vigoureusement dénoncées. Attention, ce pamphlet sous forme d’une fiction policière va vous secouer ! »
Télé Z
« L’auteur signe un roman onirique et ultra noir, dont l’atmosphère poisseuse évoque certains Stephen King : les plus flippants… »
Frédérick Rapilly, Télé 7 jours
« Le neuvième thriller de Bernard Minier est assurément l’un de ses meilleurs. Il témoigne d’un art subtil et foudroyant du genre. Avec ce dernier opus, l’auteur va plus loin que d’habitude. Au-delà de décrire l’installation d’un complot militaro-juridico-policier visant à installer un coup d’état afin de rétablir une certaine idée de la France, le romancier, usant d’un vertigineux stratagème littéraire, finit par prendre le lecteur à témoin et l’oblige à entrer dans l’histoire. Et carrément à se questionner voire à se positionner. C’est un jeu dangereux, border line, dirons certains, mais d’une redoutable virtuosité. (…) Angoisse garantie ! »
Robert Pénavayre, Culture 31
« Avec son neuvième thriller, Bernard Minier met nos nerfs à rude épreuve. »
Stéphanie Lohr, Ici Paris
« Une grande réussite, aux lisières du fantastique et de la folie, mais dans une intrigue remarquablement logique et ficelée. On en redemande. »
Bernard Cattanéo, Le Courrier français
« Une fois de plus, Bernard Minier nous emporte dans une intrigue hallucinante qui fait écho aux problèmes de notre société. »
Les affiches de la Haute-Saône
« Tout en nous racontant une histoire pleine de mystères, de rebondissements et de pistes multiples, avec la maestria et la créativité qu’on lui connaît, [Bernard Minier] nous montre aussi l’état de la police aujourd’hui. »
Journal de France
« Bernard Minier s’interroge sur la délinquance des mineurs, l’état de la police aujourd’hui – son héros étant amené à enquêter sur ses collègues – et sur certaines opérations de l’armée française en Afrique. Le champ d’exploration est vaste et la construction implacable. »
Jean-Marc Laurent, La Montagne
« Une intrigue à vous glacer le sang. »
Olivier Bohin, La Montagne
« Le dernier polar de Bernard Minier mêle fort habilement intrigue policière, politique et fait de société dans l’air du temps. Un cocktail qui fait tout le sel de cette intrigue haletante. »
Le Pèlerin
« Le petit plus du « bon » auteur de thriller, c’est de pressentir l’avenir, de saisir l’indicible, d’être à l’écoute de son époque, et c’est à cette forme d’art auquel se prête le romancier Bernard Minier une fois de plus, mais sans ostentation. »
Frédérick Rapilly, ALIBI
les lecteurs en parlent
« Le lecteur qui accourt vers La Chasse aura parfois l’impression qu’on pointe un fusil sur ses valeurs. De quoi pousser à la réflexion autant qu’être pris par cette intrigue émotionnellement forte. Bernard Minier est décidément un maître du thriller habile, captivant et clairvoyant. »
Yvan, du blog Emotions
« Encore une fois, aucunement déçue par M Minier. Un vrai plaisir à lire ! C’est une lecture captivante, haletante et qui nous happe totalement. C’est plein de mystères et de rebondissements aussi. (…) Outre toute cette intrigue bien ficelée, le roman pointe aussi les dysfonctionnements de la société et tout ce qu’elle peut avoir de plus noire, tout ce qu’elle a de violence, de haine et d’injustice. Malgré tout cela, l’espoir est là , l’amour et l’humanité aussi. C’est magistral, une vraie réussite ! »
Emilie, du compte @bookofemilysbea
« Le style Bernard Minier est toujours aussi efficace, en 48 heures je l’ai dévoré, c’est addictif, prenant aux tripes ( peut être encore plus pour celui-ci ). On ne peut pas faire plus immersif que ce thriller. »
Pascaline, du blog Lire et courir
« L’auteur a osé, car oui, aujourd’hui il faut oser parler ou écrire sans (trop) craindre les répercussions que ça peut engendrer. Et pour cela, je dis BRAVO. Bernard Minier ne nous demande pas d’adhérer à tout ce qu’il nous dit mais il nous expose sa vision des choses et du monde dans lequel nous vivons grâce à l’histoire qu’il a créé à travers l’enquête de Martin Servaz. »
Marie, du blog Black books
« Autant sur le fond que sur la forme, Bernard Minier reste pour moi un pilier de la littérature noire qui ose aborder des sujets de fond en se servant de ses multiples personnages pour balayer différents points de vue. Cette épaisseur psychologique donne aussi de l’épaisseur à l’intrigue et un sens aux actes des « méchants ». Autant dire que le lecteur titube au milieu de tant d’émotions contradictoires, confronté à un monde très loin d’être manichéen. La chasse est un excellent cru profondément ancré dans notre époque. »
Aude, du blog Aude bouquine
« La Chasse m’a comblée par son intrigue, son enquête palpitante à la hauteur du vrai bon policier que cherche l’amoureuse du thriller que je suis, son ancrage dans l’actualité de notre société, son dénouement impensable et dérangeant. C’est un excellent polar, il n’y a aucun doute. »
@livres_et_paillette (Instagram)
« La Chasse est un page-turner, mais sans pour autant être un simple divertissement vide d’intérêt. L’auteur joue les équilibristes entre fiction et réalisme, si bien que son roman prend une profondeur inattendue. Bernard Minier nous plonge sans compromis dans ce qu’est notre société actuellement, entre crise sanitaire et haine du flic. N’ayez crainte, l’auteur ne pose pas comme un moralisateur. (…) J’aime quand les auteurs de polar me scotchent à mon canapé, me donnent un uppercut dans le foie et je peux vous assurer que je suis servi avec cette nouvelle cuvée signée Minier. »
Thomas, du blog Tomabooks
« Un roman noir, talentueux, un récit précis aux réflexions acides, une plume acérée, profonde et puis cette fin digne d’un maître du thriller, fascinante, intelligente, perspicace. (…) Entre fiction et réalité, cette intrigue est rondement menée. »
Christine, du blog Evasion polar
« La Chasse est un roman d’une crédibilité déstabilisante parce que richement documenté, illustré par des faits avérés. Mais surtout Bernard Minier n’a pas orienté son point de vue mais a, au contraire, multiplié les positions des personnages, sans porter de jugement de valeur. Difficile, dans une société au bord de l’implosion, d’affirmer où se trouve la frontière entre le bien et le mal, et de ne pas basculer vers l’irréparable. »
@lisez.du.polar (Instagram)
« Plus qu’un roman policier, ce nouveau récit de Bernard Minier est une chronique acerbe et acérée de notre société. C’est un récit bien ancré dans notre époque et tout y passe. (…) L’auteur dresse un portrait juste et passionné du débordement dans lequel se trouvent les forces de police. Cette septième enquête de Martin SERVAZ est très réussie et offrira aux lecteurs un suspense intense ! »
@cinerature (Instagram)
« Entre réalité et fiction, ce thriller mené par une intrigue bien construite est très addictif ! L’ambiance est asphyxiante et l’auteur dénonce des problématiques sociétales importantes. Des sujets sensibles sont évoqués avec brio au cÅ“ur d’une enquête policière sous haute tension! Une nouvelle fois, M Minier, c’est une vraie réussite! »
@clem_au.fil.des.pages (Instagram)
« Je ne vais pas passer par quatre chemins : j’ai adoré ! Parce que j’adore ces auteurs qui mettent des petits coups de pied dans la fourmilière. Ces auteurs qui osent, qui dénoncent, qui attaquent, qui parlent fort mais avec dextérité. »
@mme_chacha_lit (Instagram)
« Ce thriller est captivant par son intrigue, et nous avons également des sujets brûlants de société qui sont abordés : manipulations politiques et également d’organisations humaines, époque actuelle du Covid-19 (port du masque, fermeture des restaurants), émeutes dans les quartiers, le racisme. Un roman très complet et clairement passionnant ! »
@carlotta_paris (Instagram)