Petits bonheurs à tous les étages
Roman contemporain Romans
Joanna, la trentaine pétillante, mère de trois enfants, coule une vie ranquille, et un peu ennuyeuse, dans un quartier résidentiel, entre dîners mondains et après-midi au golf. Alors, le jour où, sous ses yeux, son compagnon, richissime financier, est arrêté pour escroquerie, c’est un tsunami qu’elle affronte.
Tous les biens de la famille sont saisis. Plus de revenus, plus de maison. Joanna doit se réfugier de l’autre côté de la ville, au cœur des cités… terre de tous les fantasmes.
Logée avec ses enfants dans un petit appartement, elle va pourtant, à chaque étage de son immeuble, faire des rencontres qui bouleverseront sa vie. Djibril, Raymond, Fatou… ses nouveaux voisins vont peu à peu changer sa vision du monde. Et lui apporter une énergie insoupçonnée.
Un roman optimiste qui fait tomber avec humour les préjugés.
Une tendre invitation à cultiver le goût des autres pour mieux se découvrir.
Interview de l’auteur
Dans Petits bonheurs à tous les étages, vous dressez un magnifique portrait de femme, Joanna Baron, une mère de famille qui reprend sa vie en main après un événement inattendu. Racontez-nous…
Le destin de Joanna est jonché d’épreuves : la perte brutale de sa mère lorsqu’elle était jeune, une histoire compliquée avec son premier compagnon et un parcours professionnel chaotique. Les problèmes financiers au quotidien la poussent à se surpasser en permanence pour gérer au mieux sa vie de famille avec deux enfants. La rencontre avec Laurent, richissime financier, lui permet de mener une existence sans le moindre souci matériel, mais à la suite de l’arrestation de cet homme pour escroquerie, elle se retrouve à nouveau sans argent et vulnérable. Pourtant, au-delà de l’angoisse de replonger dans la difficulté, elle se sert de son expérience passée pour affronter les événements avec force et détermination.
Le portrait de ce personnage illustre pour moi la combativité dont font preuve beaucoup de femmes pour survivre dans cette société.
De nombreux thèmes traversent votre roman – le mensonge dans le couple, les préjugés, le changement de classe, la résilience, la solidarité… Est-ce important pour vous de susciter des réflexions, de poser des questions, sur l’évolution de notre société ?
J’essaye d’aborder, à travers la fiction, des thématiques qui reflètent notre civilisation. J’aime provoquer des interrogations sur nos comportements et nos actions au quotidien. À lire les commentaires des lecteurs sur mon dernier livre, Changer de ciel pour mieux voir les étoiles, je pense que les sujets que j’aborde, ou les situations que je décris, trouvent, chez eux, une vraie résonance, et j’en suis très heureuse.
Il y a beaucoup de bienveillance dans vos livres. Cela fait-il écho à votre personnalité, à votre propre histoire ?
Depuis mon enfance, je supporte très mal l’injustice et la méchanceté. C’est en cela que l’écriture s’est révélée être un véritable besoin pour moi, car elle m’a permis de distiller mes frustrations et mes conflits intérieurs au fil des mots. Après quelques années d’introspection, je suis sortie de ma coquille de protection pour donner une place à mon hypersensibilité dans ce monde si souvent brutal. À mon échelle, je veux promouvoir cette notion de bien-vivre ensemble et de bienveillance.
Savez-vous déjà quel sera le sujet de votre prochain roman ? Et continuerez-vous à cultiver ce goût pour la comédie sociale tendre et généreuse ?
Je sais déjà quel sera le sujet de mon prochain roman et j’ai aussi quelques idées pour les prochains. Tous, oui, traiteront de l’humain, de sa relation à l’autre, de situations communes à travers des contextes qui le sont moins. Quant à l’humour et la tendresse, c’est ma nature profonde, impossible d’y échapper en écrivant… C’est bien ainsi, non ?
lire toute l’interview
