Interview de l’auteur
Pourquoi avez-vous voulu mettre en scène un personnage féminin… jusqu’à choisir son prénom comme titre du livre ?
Un beau prénom et un beau titre, non ? Comment mieux incarner cette nouvelle histoire qu’en lui donnant pour titre le prénom de son héroïne. Et quelle héroïne… Rebelle, coriace, insolente, terriblement attachante. Je suis confiant : les lectrices et les lecteurs devraient s’attacher à Lucia comme ils se sont attachés à Servaz. Cela dit, les personnages féminins ont toujours occupé une grande place dans mes romans, et ce depuis Glacé, où Irène Ziegler et Diane Berg prenaient presque autant de place que Servaz. Le personnage principal de M, le bord de l’abîme était une spécialiste d’intelligence artificielle, Moïra. Mes premiers lecteurs sont des lectrices aussi coriaces que Lucia elle-même. Elles ne me passent rien. Du reste, elle n’est pas sortie de nulle part, Lucia : elle a quelques modèles admirables et bien vivants. J’ai pris un plaisir inouï à la faire vivre. Lucia Guerrero : la guerrera, « la guerrière ». Elle doit se battre dans un monde qui est, certes de moins en moins, mais encore en grande partie un monde d’hommes : celui de la police, de la Guardia civil.
Avec Lucia, votre nouveau thriller, vous passez de l’autre côté des Pyrénées pour nous emmener en Espagne. Ce choix, dites-vous, fait écho à votre propre histoire…
Ma mère est née dans le nord de l’Espagne, dans le haut Aragon, qui est l’un des cadres du roman ; elle est arrivée en France à l’âge de 8 ans. Elle a épousé mon père, qui lui était un orphelin originaire de Deuil-la-Barre, en région parisienne, mais qui a grandi à Béziers avant de devenir meilleur ouvrier de France puis professeur et d’être muté dans les Pyrénées. J’ai moi-même découvert la région natale de ma mère à l’adolescence, puis plus largement le pays à la vingtaine. C’était alors la movida, le grand mouvement culturel, politique et festif parti de Madrid qui agita toute l’Espagne au début des années 80. C’était électrisant, enthousiasmant, fou. Être jeune et avoir vécu ça, ça a été un privilège, une chance énorme. Et puis, l’Espagne a profondément changé, est devenu un pays à l’avant-garde de bien des combats (par exemple, celui des violences faites aux femmes). Cela se ressent dans sa littérature, dans son cinéma comme dans ses séries télé.
Sans spolier votre thriller, à quelle histoire terrifiante cette enquêtrice de la Guardia Civil va-t-elle devoir faire face ?
À un tueur qui s’inspire de tableaux de la Renaissance, plus exactement de peintures elles-mêmes inspirées des Métamorphoses d’Ovide. Comme on le sait, les dieux grecs et latins étaient aussi violents, jaloux, pervers, menteurs et manipulateurs que les simples mortels. Aussi les Métamorphoses sont-elles pleines de meurtres, de châtiments et d’actes abominables. Lucia va aussi collaborer avec un groupe d’étudiants en criminologie de l’université de Salamanque et leur professeur (le groupe existe, je l’ai rencontré, mais, bien entendu, je l’ai quelque peu… idéalisé). Peur, mystère, surprises, effroi, angoisse seront bien sûr au menu. Avec la peinture baroque en entrée et la mythologie au dessert. Et l’Espagne d’aujourd’hui en toile de fond.
L’histoire se déroule essentiellement à Salamanque et, en particulier dans les coulisses et les sous-sols d’une des plus anciennes universités d’Europe. On vous sent fasciné par ce temple de la connaissance…
Je dois être un étudiant frustré ! J’ai laissé tomber mes études très tôt. Je suis un autodidacte et le savoir à l’ancienne, la véritable érudition (pas le vernis) me fascinent. Quand, en juillet 2021, j’ai pénétré dans l’incroyable bibliothèque de l’édifice historique de l’université de Salamanque, où se trouvent des milliers de manuscrits et d’incunables et 60 000 livres imprimés entre le XVIe et le XIXe siècle (grâce soit rendue à Eduardo Hernández Pérez, le « gardien du temple », qui nous a même permis d’entrer dans l’espèce de chambre forte où il conserve les manuscrits les plus rares), j’ai eu l’impression d’être au paradis. Chez moi, il y a des livres partout, jusqu’au pied de mon lit, et des objets étranges : ça ressemble un peu à un cabinet de curiosité. Il y a des classiques du monde entier, de la poésie, de la philo, du théâtre, des essais, des ouvrages de vulgarisation scientifique, mais aussi des littératures de genre : S-F, fantastique, BD… Quand je lis ou relis des gens aussi différents que Georges Steiner, Borges, Umberto Eco, René Girard, Simone Weil, etc. je suis éperdument ébloui par la profondeur de leur savoir. Je parle de « profondeur » et non « d’étendue » à dessein, parce que ce n’est jamais superficiel.
Et comme d’habitude, vous vous êtes rendu sur place. Vous avez sillonné cette ville extraordinaire qu’est Salamanque et rencontré des personnes de l’université, des gardes civils, des spécialistes…
Je suis 100 % d’accord avec Michael Connelly quand il dit : « Je veux que les rues soient vraies, les restaurants, les bars, mais aussi la bureaucratie, les mécanismes politiques, tout ce qui fait notre quotidien. Parce que cet univers sera réaliste, je pourrai donner une forme de réalité à mes personnages. » Et puis, Salamanque, c’est un décor de cinéma, c’est une incroyable machine à remonter le temps. J’y ai eu la même impression que quand j’ai été invité à donner une conférence à la Divinity School d’Oxford (j’ai dormi dans une chambre aux fenêtres à meneaux de l’Exeter College, et j’ai eu l’impression d’être dans Harry Potter). Émile Aillaud, le célèbre architecte, disait : « On ne se méfie pas assez de cette puissance occulte de l’architecture ». J’ai une écriture assez visuelle et, à Salamanque, j’ai été servi : une overdose de vieilles pierres, de ruelles pavées éclairées par des lanternes, de monuments chargés d’histoire. Songez que sur la seule Plaza Mayor, certes l’une des plus belle d’Espagne, vous avez en médaillons les bustes de Rodrigo Diaz de Vivar, plus connu sous le nom de Cid, d’Isabelle et Ferdinand les Rois catholiques, de Christophe Colomb, de Hernan Cortès, de Francisco Pizarro. Comme il est dit dans le livre : « Une civilisation dont les briques étaient des cadavres et le ciment du sang ». « Comme toutes les civilisations depuis la nuit des temps », pense Salomón Borges, catedrático (professeur titulaire d’une chaire) à l’université de Salamanque : un autre personnage important de l’histoire.
Parmi vos personnages, un groupe d’étudiants en criminologie de l’Université va jouer un rôle crucial, aux côtés de Lucia, dans la résolution de l’affaire. Concrètement, quel va être leur apport ?
Ce groupe d’étudiants et leur professeur est le premier à avoir repéré l’existence d’un tueur monstrueux passé sous les radars pendant des décennies, à avoir relié entre eux des faits jusqu’alors isolés, grâce à un logiciel et une base de données qu’il a mis au point : DIMAS. Le groupe qui leur a servi de modèle a ses bureaux, comme lui, dans les sous-sols de la faculté de droit ! Il y a eu un moment assez extraordinaire quand je leur ai demandé de me trouver une pièce assez grande pour y coller une tente de camping modèle familial (l’un des personnages est « un peu » agoraphobe), et quand on a pénétré dans le laboratoire de criminologie, où la lumière du jour n’entre jamais et où il y a des portraits de gens comme Charles Manson sur les murs ! Quel amusement de mettre en scène ces étudiants qui n’oublient pas non plus – pour certains – de faire la fête ! Je suis un amateur de films d’horreur, en particulier de ces films – souvent très mauvais – où des jeunes gens se font zigouiller de diverses façons aussi imaginatives que grotesques. Et les rues de Salamanque, comme toutes les grandes villes étudiantes, sont pleines de jeunes gens quand la nuit tombe. Il y a à la fois une folie et une sagesse de la jeunesse. Une énergie. Une insouciance. C’est aussi l’âge de tous les possibles. J’aime échanger avec des jeunes. Il n’y a rien de plus dangereux que de jouer au vieux sage avec eux : ils démasquent très vite l’imposture.
Contrairement à La Chasse qui était traversé par de nombreux sujets sociétaux, on ne sent pas, cette fois, de volonté de souligner telle ou telle dérive de notre époque, mais plutôt de rester dans le brut et la tension de l’intrigue. Est-ce bien le cas ?
L’époque est assez lourde comme ça, non ? J’ai voulu un peu plus de légèreté. Encore que « légèreté », quand le lecteur découvrira les visions épouvantables que je lui ai réservées et quand on parle des Métamorphoses, n’est peut-être pas le mot juste… En même temps, ça n’est pas totalement déconnecté des travers et des dangers de l’époque. Mais c’est vrai qu’on est plus dans le thriller et moins dans le roman noir – avec une bonne dose, on l’a dit, de références historiques et artistiques. Je crois que c’est extrêmement divertissant tout en restant sérieux sur le fond. C’est un roman à suspense, un roman d’atmosphère. Et puis, l’air de rien, j’ai essayé de tendre, très modestement – à travers cet aperçu d’une des plus vieilles universités d’Europe – un miroir à notre époque qui est celle de l’oubli et de l’ignorance non seulement assumés mais presque revendiqués parfois par certains, cette époque où on n’a d’yeux que pour la nouveauté, le neuf, la technologie, l’actualité la plus immédiate, l’innovation, la « disruption », et où tout ce qui est ancien est suspect.
Les allers-retours avec le monde de l’art sont omniprésents dans ce roman. On pense notamment à l’usage que vous faites des Métamorphoses d’Ovide. Qu’est-ce qui vous a intéressé dans cette œuvre ? Et pourquoi vouloir rapprocher deux mondes aussi distincts, sur le papier, que l’art et les affaires criminelles ?
Pas si éloignés que ça en vérité. Relisez les Métamorphoses. À côté d’Ovide, les auteurs de thrillers contemporains sont des petits joueurs. En 2020, il y a eu à la Maison des femmes de Saint-Denis une mise en scène de quelques-unes de ces « métamorphoses » qui mêlaient à des actrices professionnelles des amatrices qui étaient des femmes ayant été victimes de violence. Car Les Métamorphoses, c’est d’une violence inouïe ; le viol de Philomène par son beau-frère Térée, qui lui arrache la langue pour l’empêcher de raconter à sa sœur ce qu’elle a subi, Diane qui transforme Actéon en cerf et le fait dépecer par ses propres chiens, Athamas, rendu fou par une des Érinyes, qui tue son premier fils à coups de flèches en le prenant là aussi pour un cerf (ou, selon une autre version, pour un lionceau qu’il fracasse contre la muraille). Viols, mutilations, tortures, domination sadique, vengeances, meurtres, colère : il y a déjà tout ça chez Ovide. D’ailleurs, question polar, les grecs et les latins ne nous ont pas attendus. Le « noir », ça commence avec Médée, Œdipe Roi et Antigone – et bien sûr avec Caïn et Abel. Sans parler de la peinture : le Judith et Holopherne du Caravage ou, pire encore, celui d’Artemisia Gentileschi, sa fille (l’une des peintures les plus violentes que je connaisse : on y voit même les giclées de sang artériel sortir du cou d’Holopherne), l’Apollon et Marsyas de José de Ribera – où on voit un Apollon impassible écorcher vif le silène Marsyas, qui hurle de douleur – ou encore le très fameux Aveuglement de Samson de Rembrandt – où, après que Dalila armée de ciseaux a coupé les tresses de Samson, des soldats s’apprêtent à lui crever les yeux – et bien d’autres : c’est du pur cinéma d’horreur, c’est du gore.
Lucia est-elle appelée à devenir un personnage récurrent ? Comment va-t-elle cohabiter avec Martin Servaz, son célèbre homologue français ?
Je pense qu’une fois que les lecteurs auront fait sa connaissance, ils vont l’aimer, comme ils aiment Servaz. D’ailleurs ce livre n’est pas un roman espagnol, c’est très proche – par l’écriture, par l’atmosphère, par l’univers – des Servaz… beaucoup plus proche , par exemple, qu’Une putain d’Histoire ou M, le bord de l’abîme. En tout cas, j’ai envie de la faire revenir. Elle me plaît, cette Lucia ; elle ne triche pas, ni dans ses actes ni dans ses émotions, elle y va à fond, elle est vraie. La faire revenir en alternance avec Martin, oui, certainement (Martin qui me trotte déjà dans la tête pour le prochain, où il sera question de survivalisme, de complotisme et de mouvements sectaires). Jusqu’au jour où ils vont… un crossover ? Pourquoi pas ? Mais chaque chose en son temps…
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la presse en parle
« Les lecteurs devraient apprécier le nouveau voyage proposé par ce maître du polar. (…) Lucia, [une] petite lumière dans un monde de ténèbres. »
Bruno Corty, Le Figaro Littéraire
« L’auteur joue avec les références littéraires pour emmener le lecteur dans une enquête aux multiples rebondissements. Si ce livre est un thriller de bonne facture, c’est surtout le personnage de Lucia qui retient l’attention du lecteur. Totalement différente de Servaz, elle se rapproche plus de Lisbeth Salander, la justicière punk de Stieg Larsson : l’Espagnole est aussi une petite brune tatouée, au parcours tortueux voire torturé, une jeune femme isolée dans un monde masculin dont elle doit adopter les codes. »
Abel Mestre, Le Monde des livres
« Lucia Guerrero, l’héroïne espagnole de son dernier roman éponyme est bien partie pour devenir un autre personnage emblématique de son œuvre. »
Podcast Keskili – Le Monde des Livres
« Tout en conservant l’art du suspense, [Bernard Minier] se réinvente en créant une nouvelle héroïne. (…) La palpitante narration de Lucia ne manque pas de rebondissements. »
Louis-Henri de la Rochefoucauld, L’Express
« Une nouvelle héroïne aussi intrépide que déterminée. »
François Lestavel, Paris Match
« Un écrivain français qui aime à faire froid dans le dos. (…) Tout le savoir-faire de Bernard Minier est au rendez-vous de Lucia, éparpillant au fil du récit nombre de petites références littéraires (très variées). »
Baptiste Liger, Lire Magazine
« L’un des meilleurs auteurs français. »
Olivia de Lamberterie, Télématin – France 2
« Avec ce « tueur à la colle », Bernard Minier creuse jusqu’au vertige la question du mal , et c’est l’esprit tout entier de son lecteur qui s’en trouve chamboulé. (…) Du jamais-lu depuis Millénium. »
Anne Crignon, L’Obs
« Une œuvre d’art du polar signée Minier. (…) [Bernard Minier] tisse, autour de son intrigue, un fascinant canevas mêlant peinture et Histoire. Un joli tour de force. (…) Lucia évoque tout autant les techno-thrillers de Maurice G. Dantec et de Jean-Christophe Grangé que Le nom de la rose, d’Umberto Eco. C’est une enquête, une intrigue, mais un aussi un roman chargé d’Histoire et de culture. »
Hubert Artus, Le Parisien Week-end
« On le sait depuis Glacé, Bernard Minier a le sens de la mise en scène. Impossible de ne pas être saisi dès les premières pages de son nouveau roman Lucia. (…) Du sous-sol obscur de la faculté de droit aux petites ruelles pavées et mal éclairées en passant par les silhouettes gothiques des cathédrales, sans oublier les arcades de la plaza Mayor, Bernard Minier brouille les pistes dans Salamanque, et on a la sensation de l’arpenter avec ses personnages. Brillant, addictif, du grand spectacle ! »
Nathalie Dupuis, ELLE
« Lucia, la lumière, Guerrero, la guerrière. Un beau profil d’héroïne. (…) Une nouvelle et très réussie héroïne »
Bernard Lehut, Laissez-vous tenter – RTL
« Evidemment, il y a du suspens. On est ici dans du thriller et non dans du roman noir avec comme vous l’avez compris des références historiques et culturelles tout en s’intéressant aux problématiques actuelles. Notamment l’idée de nouvelles technologies qui nous fait occulter le reste. C’est un roman d’atmosphère également. Lucia c’est à ne pas louper. »
Frédérique Le Teurnier, #Toutenpapier – France Bleu
« Plus qu’un décor et une ambiance, c’est tout un pan de l’histoire espagnole que dévoile Lucia. Course-poursuite dans les couloirs inquiétants d’une des plus vieilles universités d’Europe ; plongée parmi les fantômes en uniforme de cette Espagne des années 70. (…) Où le sens du sacré et du religieux se confond avec les forces du mal. Où remontent les secrets glauques du passé, sous les regards de pierre des statues d’Isabelle la catholique, Pizarro et Cortés… Lucia a sans doute devant elle encore quelques sombres nuits blanches. »
Fabrice Drouzy, Libération
« Un roman palpitant qui, en prime, donne envie de (re)visiter ces magnifiques coins d’Espagne ! »
Femina Suisse
« Du pur suspense, qui multiplie les clins d’œil au cinéma. »
Christelle Ben, La Voix du Nord
« Plus qu’un roman noir rempli de violence, c’est plutôt un thriller d’atmosphère.que nous dégustons ici, où le suspense est distillé au fil de l’enquête. Bien sûr, le côté sombre, nécéssaire à tout bon thriller, n’est pas laissé de côté. (…) Une enquête à l’architecture narrative impeccable et un excellent moment de lecture. »
Léo Lamarche, L’Est Eclair
« Bernard Minier s’est visiblement régalé à construire une savoureuse enquête, notamment dans la splendide ville de Salamanque, avec un dénouement qu’on voit doucement arriver comme un dessert étoilé… »
Michel Troadec, Ouest France
« [Bernard Minier] signe un polar époustouflant et bouleversant d’humanité où il est question de l’éternelle peine des hommes quand ils sont confrontés à la maladie et à la mort de leurs proches. »
Jean-Rémi Barland, La Provence
« Nouveau tour de force de Bernard Minier (…) Une fois n’est pas coutume, c’est un personnage féminin qui mène l’enquête. Une femme que l’on a déjà envie de retrouver dans l’avenir. »
Hubert Lemonnier, Presse de la Manche
« On retrouve le sens du détail de Minier, une intrigue savamment menée en lien constant avec le monde de l’art, qui cache bien son dénouement. Les personnages renouvelés trouvent d’emblée leur place. (…) Les éléments s’imbriquent parfaitement. La prise de risque est réelle et assumée. On espère pour Lucia un développement, semblable à celui de Martin Servaz. »
Magali Mustioli-Hercé, Courrier Picard
« Ce roman de Bernard Minier donne vie à un très beau personnage, celui de Lucia, obnubilée par son travail, par la vérité, par la justice. Une femme forte malgré de nombreuses blessures dévoilées au fil des chapitres. De quoi donner envie de la retrouver très vite dans de prochaines intrigues. »
Marion Chavot, La Montagne
« Une fois de plus, Bernard Minier étonne par sa maestria à multiplier les univers. Chacun de ses thrillers donne à découvrir des héros habités par la passion ou la folie, des lieux sordides ou merveilleux. »
Catherine Pauchet, Les Affiches de la Haute-Saône
« Quand Bernard Minier décide de créer un nouveau personnage, il ne fait pas les choses à moitié. (…) L’amour du risque. Le moins que l’on puisse dire, c’’est que Bernard Minier aime en prendre, des risques. Et avec son dixième roman, Lucia, il prouve qu’il a eu raison. Oubliez (un temps) le capitaine Martin Servaz et souhaitez la bienvenue à Lucia Guerrero. Une nouvelle héroïne qui, on l’espère, deviendra un autre personnage récurrent du maître du suspense. »
Marc Fernandez, Alibi
« Mêler l’art au crime ne révolutionne pas le thriller, mais Minier y pose une touche de tragédie antique qui scotche. Dur de décrocher. »
Tribune de Genève
« Le livre se dévore et installe ce climax qui fait la marque de l’auteur, à son rythme, déclinant ses thèmes favoris, de l’emprise à la manipulation en passant par la duplicité, l’omniprésence technologique, l’importance de la littérature, de la culture, dans un enchaînement de circonstance forcément dramatiques. »
Pascal Alquier, La Dépêche du Midi
« Bernard Minier passe les Pyrénées pour faire une infidélité à son personnage récurrent, le commandant Servaz et son Sud-Ouest, pour une enquêtrice en Espagne. Moins dans le roman soir, davantage dans le thriller, moins dans la réflexion sur les maux de notre société que, comme il les qualifie lui-même, dans « visions épouvantables ». Pour le plus grand bonheur des amateurs de sensations fortes. »
L’Alsace
« Le talent et l’ingéniosité de Bernard Minier s’expriment dans Lucia, un thriller diablement efficace et palpitant. »
Eloise Dewallef, L’Union
« Jamais en retard d’une bonne idée, l’auteur met ici en scène l’univers de Salamanque, merveilleux univers historique, architectural et mythique. (…) Occasion, aussi, de découvrir une nouvelle héroïne, enquêtrice espagnole qui ne laissera pas les lecteurs indifférents. »
Bernard Cattanéo, Le Semeur Hebdo
« Effrayant, mais palpitant. »
Héloïse Goy, Télé 7 jours
« Un nouveau polar sombre et très réussi »
Jade Olivier, Télé Loisirs
« Une enquête très sombre, menée par une héroïne écorchée vive et attachante. »
Jade Olivier, Télé 2 semaines
« Le créateur de Servaz nous embarque en Espagne, sans son personnage fétiche. Suivez sa nouvelle héroïne ibérique à un rythme d’enfer. Aussi haletant qu’un Da Vinci Code… »
Yves Quitté, France Dimanche
« Le maître du frisson revient avec une nouvelle héroïne. (…) Les accros de Minier vont se régaler. »
Bien dans ma vie
« Dans une histoire où les crimes commis reproduisent des scènes de tableaux de la Renaissance, Bernard Minier s’offre une œuvre glaçante qui en aurait fait pâlir L’Enfer de Dante. »
François Saint-Amand, Le 8/9, Rtbf.be
« Un polar bien ficelé dans la veine des thrillers des maîtres américains des années 1990. »
Avantages
« Le succès public de Bernard Minier ne doit rien au hasard. S’il a un goût certain pour les meurtres à répétition – un goût apparemment très partagé par ses nombreux lecteurs – il sait aussi concocter des histoires solidement ficelées et nous plonge, à chaque fois, dans des cadres fort différents les uns des autres. Cela se vérifie avec son nouvel opus. »
Stéphane Bugat, Le Télégramme
« Avec Lucia, Bernard Minier nous offre de nouveau une belle tranche de suspense, avec juste une pointe de technologie. Mais suffisante pour nous intéresser à des problématiques très actuelles. »
Jean-Marie Portal, 01.net Magazine
« De Salamanque à Ségovie en passant par la nature sauvage du Haut-Aragon, de coups de théâtre en révélations obscures, le voyage de Lucia plonge aux entrailles de l’horreur sur un rythme haletant. »
Fabien Vernois, La Croix
« Un roman addictif »
Monaco Matin
«Bernard Minier laisse souffler Martin Servaz, son personnage phare, pour nous présenter son homologue espagnole : Lucia Guerrero. Un personnage moderne, cash, dans l’air du temps. Un personnage auquel on a envie d’attacher. (…) Lucia, c’est à lire absolument ! »
Benoit Chomaud, France Bleu Périgord
« Ce nouveau chapitre écrit à la plume noire dans l’œuvre de Bernard Minier est une totale réussite. »
Christophe Mangelle, Alexandre Latreuille – La Fringale Culturelle
« Une nouvelle héroïne, enquêtrice espagnole, qui ne laissera pas les lecteurs indifférents. »
Bernard Cattanéo, Courrier Français
« Une intrigue maîtrisée, subtile et passionnante. (…) Un sommet d’angoisse qui procure un vrai plaisir de lecture. »
Pauline Kerren, Journal de France
« Avec une grande habileté dans la technique narrative, Bernard Minier fait le lien entre la policière et les étudiants. Et c’est ainsi qu’au hasard des pages de Lucia, on pourrait se croire en compagnie d’Arturo Pérez-Reverte (Le Tableau du maître flamand) ou d’Umberto Eco (Le Nom de la rose). Ce qui n’est pas rien ! »
Serge Bressan, Le Quotidien du Luxembourg
« Les adeptes de Martin Servaz, héros fétiche de l’univers de Bernard Minier vont très vite s’attacher à Lucia. (…) Le frisson est vertigineux et Lucia marche au bord de l’abîme. On est ici entre Seven pour la référence cinématographique, et une certaine idée du premier cercle de l’enfer, de Dante. Oui, vertigineux… »
Sébastien Dubos, Midi le magazine
« Notre bon vieil inspecteur Servaz laisse place à une nouvelle héroïne pour une enquête aussi captivante que glaçante. »
Emilie Thevenin, Trends in Riviera
« Du grand Minier ! »
L’Amour des livres
« Des meurtres percutants et une écriture nerveuse, pour un roman impossible à lâcher avant la fin. »
Carrefour Savoirs
« Lucia, est donc un polar redoutable où une jeune flic coriace part sur les traces d’un tueur machiavélique. »
Francine Thomas, Radio Vinci
« Ce n’est pas écrit « à la truelle » comme la plupart des thrillers, Bernard Minier écrit finement ; dans son livre, il y a, certes, des ficelles, mais pas de clichés. »
Bernard Leconte, Service littéraire
« Mené d’une main de maître, ce roman documenté nous téléporte dans la fascinante ville de Salamanque. Sombre et dépaysant. »
Isabelle Lesniak, Management
« Maître du thriller, l’auteur nous entraîne dans les profondeurs aussi noires que possible de l’âme humaine et sur la piste de crimes incroyables. L’héroïne est très attachante et surtout elle est une enquêtrice hors pair avec une faculté de déduction qui la classe dans les exceptions. Passionnant et très addictif ! »
Patrice Beauverd, daily-passions.com
« Bernard Minier distille effroi, angoisse, et culture et on aime ça ! »
Alphonse Guillaume, Modes & Travaux
« Un moment d’angoisse pure, porté par l’énergie folle d’une intrigue glaçante et très inspirée. »
Patrick Courty, Tribu Move